Qui êtes-vous ?

Je ne fais que passer par ici, mais je reviendrai...................... Je précise que je ne milite ni n'appartiens à aucun : mouvement, parti politique, secte, religion, autre. Je ne me prends pas au sérieux, et ce que je dis n'engage que moi. ....................................................................................................................................................................................................................................................._________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

vendredi 27 janvier 2012

Le Jour d'Après. Conte-post-fin-du-monde. Part 10 : Le Gavage


Comme dans le film l'Aile ou la Cuisse, Daved le fils adoptif braqua une Kalashnikov sur la tempe de N'Kolae Va Tan pour l'obliger à coopérer, ou plutôt à avaler ! Hilare, Haroun Taazieff revint avec 10 kilos de merguez vertes crues et un entonnoir.

---- À genoux chien !

Dit Taazieff à N'Kolae Tu Na Pa le Choa.

---- Oui Maître !

---- Ouvre la bouche et relève la tête, c'est bien ! Avale !

Equipé d'un entonnoir en zinc planté au fond du gosier comme une oie à foie gras, le résident était tombé bien bas. Haaroun mit les merguez vertes moisies par paquets de 10 dans l'entonnoir et les compressa avec son poing pour que la chair avariée pénètre dans le conduit de l'entonnoir et rejoigne l'estomac du supplicié ! En moins de 5 minutes, les dix kilos de viande approximative avaient gonflé le ventre du nain.

---- Alors ! C'est bon ?

---- Oui Maître, je me suis régalé !

---- Vous entendez ça les gars ! Y dit qu'il s 'est régalé ! Tu as soif surement ?

---- Oui Maître, ces merguez étaient particulièrement salées, je suis désséché !

---- Daved envoie le tuyau d'arrosage, on va le réhydrater !

Daved Puyadas introduit le tuyau de plastique souple dans la bouche du condamné, l'eau sous pression dilata le ventre du souffre douleur ! Le supplice de l'eau s'ajoutait à celui du gavage.

---- Mets toi à quatre pattes et aboie !

---- Ouah! Ouah !

---- HA ha ! Y comprend vite, le chien ! Mais regardez ça ! Son ventre traîne par terre, il va pas pouvoir courir !

---- T'inquiète à coups de pied il va courir ! Et vite !

---- Oui, je veux courir, je suis un chien ! Ouah Ouah !

---- Il faut rallonger la chaîne pour qu-il puisse courir sans s'échapper

Kalvi le Bricolo eut une idée !

---- Attend ! On va l'attacher à la rallonge électrique, comme ça on pourra le stimuler au 220 pendant la course !

Le jeu du petit chien massacré était assez simple : le "Maître" lancait un os droit devant lui en criant : va chercher ! Le « chien » devait  partir en courant à quatre pattes récupérer l'os avec les dents, puis il le ramenait au Maître, le déposait délicatement à ses pieds en disant : je suis un misérable.  Touché par l'abnégation de l'animal, le Maître reconnaissant le remerciait en  lui donnant :

---- un coup de pied dans la bouche 

---- un coup de bâton entre les omoplates 

---- un coup de barre à mine au thorax 

Le coup de pied dans la bouche avait une fonction utilitaire et logique. Selon la vitesse et la force avec laquelle la chaussure entrait en contact avec les dents du joueur, une ou plusieurs incisives canines ou molaires disparaissaient.

Le « chien » privé des dents nécessaires pour saisir l'os risquait alors une peine supplémentaire : en cas de laisser tomber la proie, il était massacré immédiatement. Autant dire que les petits joueurs qui ne savaient pas s'acharner sur un os avaient peu de chance de survie. À ce jeu là, le « chien » avait intérêt à garder le cap

Ici, N'Kolae le Chien avait trois « maîtres », il recevrait donc : trois coups de pied, trois coups de bâton, et trois coups de barre à mine à chaque « run » ! Dans le jeu original le dernier coup était appliqué à la hache, mais suite à des morts instantanées la barre à mine avait remplacé depuis la hache, car le jeu ne durait pas assez longtemps.

Les braises avaient chassées les flammes du barbecue. Yvan Kalvi déposa les merguez et les côtelettes bios sur le lit de charbons incandescents. L'atroce condamné tenta une diversion !

---- Pitié ! Je le ferai plus ! Je vous ai toujours admirés en secret ! C'est par timidité que je vous ai torturés, car j'étais jaloux ! Oui ! Jaloux de vous !

---- je vais t'installer un harnais au poil, enflure ! Avec l'électricité ! J'ai trouvé des serre câbles dans le garage à vélo. Déshabilles toi !

---- Pitié ! J'ai froid !

---- Dépêches toi ou sinon ton fils Daved se fera un plaisir de t'injecter une rafale de bastos à la Kalash ! Il faut que le courant touche directement ta peau de chacal afin que tu sentes mieux les décharges !

---- Oui Maître ! J'ai mérité la punition ! Finalement il fait chaud pour un 12 janvier  ! Seules quelques stalactites de glaces qui s'étaient formées au bout de mon nez après vos généreux dons de seaux d'eau m'ont trompé sur la nature de vos intentions.

---- T'as raison Gaston !



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