Qui êtes-vous ?

Je ne fais que passer par ici, mais je reviendrai...................... Je précise que je ne milite ni n'appartiens à aucun : mouvement, parti politique, secte, religion, autre. Je ne me prends pas au sérieux, et ce que je dis n'engage que moi. ....................................................................................................................................................................................................................................................._________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

samedi 28 janvier 2012

Le Jour d'Après. Conte-post-fin-du-monde : Part 11 : La Punition.


Menacé de mort, humilié, le nain dut se déshabiller entièrement par moins douze degrés. Terrorisé à la Kalash, tremblant de peur, il reprit la position règlementaire de petit chien massacré à l'arrêt. Kalvi le Bricolo installa un bât de fortune sur le nain : un montage carcéral à base de câbles de freins de vélo et de fil électrique. Le harnais était solidement fixé sur le dos de l'affreux, ajusté par des serre câbles boulonnés.

La rallonge électrique était connectée : d'un côté sur le nain, avec deux pinces crocodiles à ressort qui pénétraient la chair du lobe des oreilles de N'Kolae le Chien, et à l'autre bout, l'accélérateur de torture était fiché dans une prise murale 220 volts. Un interrupteur de sonnette pouvait déclencher les décharges de courant alternatif censées stimuler non le moral du « chien », mais la vitesse à laquelle il irait chercher son os.

Puni ! Nu comme un ver, frigorifié, gonflé de viande crue impropre à la consommation, rempli d'eau, harnaché comme un âne, le ventre frottant par terre, l'ex résident de l'Alyzée arborait une présentation déplorable. En son for intérieur, il se revoyait dans les salons des palais dorés que son ancienne fonction autorisait à profaner de son odieuse présence, ou recevoir la décoration de la « toison d'or », insulter les serveurs du Fouquet's, fouler aux pieds la convention des droits de l'homme...

---- VA CHERCHER !

Le « chien » nu partit comme une balle chercher son os dans la froidure pendant que les trois hommes s'installaient au chaud dans la salle à manger du Mas des Allumés. Devant la cheminée gavée de bois de chêne, ils ouvrirent une bouteille de Medoc. Toukon le gardien se chargeait à l'extérieur du bon déroulement du jeu du petit chien massacré. N'Kolae le Chien revint l'os entre les dents :

---- Voici mon os Maître, je suis un misérable.

---- Merci. PAF ! TUNK ! KRAK !

---- AAA !

---- VA CHERCHER !

---- Passe moi le sel Daved, c'est vrai que ton boucher ne t'as pas volé, ces côtelettes de Broutard sont excellentes 

---- Oui, c'est vrai que cuites à la braise de sarments de vigne, c'est autre chose !

---- Voichi mon os Maître, Che zui 1 mizerable.

---- Merci. PAF ! TUNK ! KRAK !

---- AAA !

---- Il est pas mal ce petit vin Haaroun, le goût se marie bien avec ces merguez naturelles, qui sont devenues introuvables...

---- Oui, mieux vaut ne jamais acheter des merguez emballées sous cellophane dans les supermarchés. Toute la viande dont la date limite est dépassée se retrouve conditionnée en merguez, avec des épices qui masquent le goût, les gens n'y voient que du feu !

---- Sans parler de la proportion de gras invendable et d'eau destinés à augmenter le volume et le poids de ces saucisses à cons.

---- Oui, une fois cuites il ne reste rien dans l'assiette...

---- Voifi mon of Maître ! Ve fuis un misérable !




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